Sébastien Miossec Maire de Riec-sur-Bélon et Président délégué de l'AdCF

« Les Clubs Habitat & Qualité de Vie sont des lieux où on se retrouve et où on échange pour faire culture commune ».

Sébastien Miossec, en tant que maire et Président d’Intercommunalité, comment définiriez-vous la qualité de vie sur votre territoire ?

« Je dirais que la qualité de vie est un fantastique mélange. D’une part, le lieu où nous habitons, où nous vivons au quotidien est celui où nous passons le plus clair de notre temps, avec notre famille. Et d’autre part, en tant qu’élu, c’est aussi l’environnement au sens large proposé aux habitants, les services, les commerces, l’environnement, le cadre de vie… Ce sont les parties intégrantes de la qualité de vie que nous pouvons apporter à nos habitants. »

Comment percevez-vous le redémarrage des projets urbains post crise sanitaire ?

« La crise sanitaire nous a fortement ralenti, mais j’ai le sentiment qu’elle a fait changer un certain nombre de paramètres. Nous allons devoir repenser nos projets différemment. Le contexte sanitaire a rappelé les questions de santé et de besoin d’espace dans les opérations d’aménagement. Je pense que cela devra nécessairement trouver une traduction dans nos projets d’aménagement et d’habitat. Plus globalement, la crise a eu un effet accélérateur sur la question de la vie en centralité, les services, les équipements de proximité… L’envie de vivre dans les grandes villes s’est amoindrie. La Bretagne est un tissu de villes moyennes et de petites communes rurales qui génère un pouvoir d’attraction fort. Il faut s’attendre à ce que l’ensemble de ces éléments impactent de nouveau le développement de nos projets d’aménagement et d’urbanisme sur nos territoires. »

Vous avez conclu votre présentation à la 3ème Rencontre du Club Habitat et Qualité de Vie sur l’importance des partenariats dans le cadre des opérations d’aménagement. En quoi les partenariats pluri-compétences sont-ils importants pour vous ?

« Sur les questions d’aménagement et d’urbanisme, il n’existe pas un unique acteur qui décide seul de tout. Par définition, ces métiers croisent des opérateurs public ou privés, qui pensent et construisent le projet. La collectivité est impliquée dès lors qu’il y a une autorisation d’urbanisme.  Les projets doivent également être compatibles avec le Programme Local de l’Habitat, le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal… »  

« L’intérêt de travailler et de réfléchir ensemble est au cœur de nos sujets. Les Clubs Habitat & Qualité de Vie sont des lieux où l’on se retrouve, en dehors d’un projet et il est justement très intéressant d’échanger tous ensemble pour améliorer la culture commune sur ces thématiques. Ces enjeux croisent beaucoup de problématiques et il est bénéfique de pouvoir réfléchir collectivement. »